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Scoring fournisseurs : pour être efficaces, soyons objectifs ! (mais pas seulement)

Scoring fournisseurs : pour être efficaces, soyons objectifs ! (mais pas seulement)

Publié par
Alejandro Molina
13
December
2018
Scoring fournisseurs : pour être efficaces, soyons objectifs ! (mais pas seulement)

Si toute vérité n’est pas bonne à dire, en voilà une qui risque de contrarier les inconditionnels de la modélisation pure : en matière de scoring fournisseurs, l’efficacité n’est pas qu’une affaire de chiffres. Explications.

La quadrature du score

Lorsqu’on parle scoring, on pense spontanément à un format de scorecard qui permette de mesurer la performance d’un fournisseur et sa place dans le parc actuel selon un certain nombre de critères : engagement RSE, qualité de service et des produits livrés, sans oublier toute une armada de conditions logistiques ou financières.

 

Cependant, la réalité montre que la définition d’un format de scorecard satisfaisant est loin d’être une simple affaire, et ce même lorsque l’on s’efforce à imaginer des formats de scoring variables en fonction de plusieurs paramètres.

 

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne suffit pas de combiner « Annual revenue » et « Average delivery delay » pour aboutir à un score global de première fiabilité — et ce quelles que soient les règles de pondération. Que la note soit sur 5, 20, ou alphabétique, rien de plus difficile que de mesurer la qualité d’un fournisseur à l’aune de son seul chiffre d’affaires. Cela sans parler du fait qu’au-delà d’une scorecard par fournisseurs, les professionnels évoquent très vite l’importance d’avoir une scorecard par saison, quand ce n’est pas par catégorie de produits…

 

Ne pas s’arrêter au milieu du gué

On invoque souvent la possibilité de tabler sur une logique de correspondance, avec des règles de calcul basées sur un ensemble de données chiffrées et d’indicateurs de performance. Pour faire simple : si le taux de retard d’un fournisseur sur la livraison de ses commandes est inférieur à 2%, on l’auréolera d’un beau 5/5 en matière de “Delivery performance”. Si ce taux se situe entre 2 et 5%, cela vaudra un 4, et ainsi de suite.

 

Eurêka ? Pas si vite. Car en effet, quid de notre historique d’activité avec ce fournisseur ? De son volume total de commandes ? Des éventuels plans d’actions déjà mis en place pour réduire ses retards ? De nos enjeux stratégiques de partenariat ? Enfonçons le clou : si je veux maintenant établir un score par saison ET par typologie de produit : comment faire ?

 

Pour être objectifs, soyons subjectifs

Nul ne saurait affirmer que la modélisation pure serait, à elle seule, suffisante et objective. Parce qu’on oublie souvent que le ressenti humain et de nombreux critères « soft » ont une place de première importance dans le pilotage des relations fournisseurs.

 

Alors, ne mettons pas toutes les infos dans le même panier ! La question à se poser à ce stade est de savoir si  toutes les données relatives à un fournisseur doivent absolument rentrer dans un format de scorecard ?

 

Est-ce que la scorecard reste par conséquent le seul medium du scoring fournisseurs ?

 

Non et re-non. Car lorsque l’on traduit les attentes des professionnels du sourcing et de la supply chain, il apparaît très vite que la meilleure approche reste encore une combinaison de data pure… et de subjectivité.

 

Qu’entend-on par data pure ? Tout simplement les KPIs chiffrés : nombre de commandes, taux de retard, taux de réinspection, taux de discount, leadtime de développement, nombre de références produits…. L’envie (et le besoin) d’analyser chacune de ces données sous des angles complémentaires (saison, catégorie produit, usine) et de comparer les chiffres d’un fournisseur à ceux de ses concurrents pour un même pays, une même activité ou une même ancienneté semble tout à fait logique, et pour cause !

 

C’est justement sur la base de ces chiffres objectifs et non discutables que les équipes — de manière collégiale ou individuelle — vont pouvoir attribuer des notes en fonction des différents critères de la scorecard, mais aussi inclure dans leur notation des éléments de performance, d’expérience, de perception, selon un équilibre propre à chacun.

 

Grâce à cette double approche « Notation » (subjective) + « KPIs » (objective) on obtient enfin une approche de scoring efficace, qui ne sacrifie par le quali sur l’autel du quanti. Nous voilà sauvés.

Winddle propose un Module Supplier Relationship Management, permettant une approche objective de ses relations fournisseurs, au-delà du ressenti, sur des KPIs et notions de scoring. En récupérant et consolidant les données acquises tout au long des différentes phases de la chaîne d’approvisionnement, la data est mise à disposition de façon structurée et harmonisée, de bout en bout.

 

L’objectif n’est pas de supprimer tout le ressenti des équipes qui a beaucoup de valeur, mais de le formaliser pour qu’il soit au service de l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, et de le compléter avec de la data objective.  Pour en savoir plus contactez-nous.

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